Gérard Glatt est né à Montgeron, quelques semaines avant la Libération. Ses premiers souvenirs sont de l'été 47, sur la côte normande. Ses premières frayeurs aussi : le bruit de la mer, son va et vient agressif quand elle s'écrase, violente, sur les récifs.
Pendant ses études secondaires, qu'il effectue à Paris, Gérard Glatt a pour professeurs l'écrivain Jean Markale, spécialiste de la littérature celtique, puis René Khawam, orientaliste renommé et traducteur des Mille et Une Nuits. En classes terminales, il rencontre Roger Vrigny, l'année où celui-ci reçoit le prix Femina, et Jacques Brenner, alors éditeur chez Julliard. L'un et l'autre, qui connaissent bien "le besoin d'écrire", l'encouragent à poursuivre ses débuts littéraires : il leur a déjà soumis plusieurs textes.
Quelques années plus tard, après de fastidieuses études de droit, il entre dans l'administration des Finances où il fait connaissance de Pierre Silvain, parmi les plumes contemporaines les plus fines. Pierre Silvain le soutient à son tour. En 1977, son premier roman, Holçarté, est publié chez Calmann-Lévy où il retrouve Roger Vrigny, alors devenu directeur littéraire.
Aujourd'hui, Gérard Glatt s'est retiré pour ne plus se consacrer qu'à l'écriture. Il partage son temps entre l'Ile de France et la Bretagne : Rueil-Malmaison, où il a élu domicile depuis près de vingt-cinq ans, et Cancale, dont il affectionne les hauteurs, au-dessus du port de la Houle.
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