Je consacre ma retraite à l'écriture, un rêve devenu réalité.
Après le marquis de Denonville (1637-1710), après François-René de Chateaubriand, c'est à Noël Ballay (1847-1902) que je me suis intéressée. D'abord explorateur des rives de l'Ogooué, de l'Alima et du Congo, ce médecin né près de Chartres, second de Pierre Savorgnan de Brazza, a gouverné le Gabon avec lui, la Guinée française et l'A.O.F. sans lui. Il est mort à la tâche à Saint-Louis-du-Sénégal, ayant joué un rôle de tout premier plan dans la formation du Second Empire colonial français. Des funérailles nationales lui ont été réservées à la cathédrale de Chartres.
Lorsque ses descendants m'ont confié la correspondance de son neveu, André Ballay, j'en ai fait un nouvel ouvrage historique que les éditions L'Harmattan ont publié en 2018, sous ce titre : La Grande Guerre du lieutenant Ballay selon sa correspondance.
Le 15 juin 2020 est paru mon cinquième livre historique : Pépé, le migrant. J'y relate la vie de mon grand-père paternel, d'origine corrézienne.
J'ai poursuivi le même objectif dans ces différents ouvrages historiques : chercher la vérité d'un homme derrière son apparence ou sa renommée, le débusquer dans les lieux où il a vécu et les écrits qu'il a laissés, aborder la grande Histoire par le biais de parcours individuels.
Dernièrement sont venus s'y ajouter quatre romans policiers et un roman d'anticipation.

Née en Eure-et-Loir en 1950, j'ai fréquenté l'Ecole Normale de Chartres de 1965 à 1968. L'après mai 68, je l'ai vécu à Tours, entre la Faculté de Lettres et le Centre de formation des professeurs de collège. Entrée dans l'enseignement au collège de Voves en 1971, j'en suis sortie 35 ans plus tard, mais je continue à vivre dans ce chef-lieu de canton eurélien, partageant mon temps entre l'écriture, la photographie, les voyages, la découverte des vieilles pierres et des civilisations lointaines.
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