Je ne suis pas un habitué des concours. Vivons les mots est le seul auquel j’aie jamais participé. Je suis très heureux bien sûr d’en être l’un des lauréats mais je ne peux m’empêcher de penser à tous ces textes, surement aussi intéressants que le mien, qui n’ont pas eu cette reconnaissance.
Ma vraie satisfaction est d’avoir été apprécié par un jury de professionnels et de partenaires très engagés dans cet univers particulier et essentiel pour la culture : le théâtre amateur.
Qu’un auteur soit romancier, dramaturge, poète, essayiste ou autre, être publié offre à son œuvre une exposition espérée mais presque toujours inaccessible. Si par bonheur, ou par chance, ou à la suite d’un coup de foudre, un éditeur s’engage aux côtés d’un auteur, et si de surcroît cet éditeur compte parmi les plus reconnus, tous les éléments sont réunis pour que cette rencontre soit culturellement fructueuse. Je considère que L’Harmattan me fait un magnifique cadeau.
L’essentiel de mon travail d’écrivain de théâtre comprend vingt-quatre pièces dont aucune ne ressemble à une autre, je tiens à le souligner. Des comédies telles ALLELUIA ! (la plus jouée), LA VALISE ROSE (un peu coquine), ou QUEL TALENT ! (la dernière écrite) ; des drames contemporains tels L’AUBE VIENT, MANUEL !, VIVARIUM (prémonitoire) ou à base historique tels PASSION DE PIERRE (Abélard et Héloïse) ou COLAS MAÎTRE D’OR (Flamel l’alchimiste)…Il y a aussi la satire, le policier et le “boulevard”, toujours dans des ambiances surprenantes ! Chaque troupe peut y trouver son compte. Je réponds à toutes les questions que l’on souhaite me poser par courriel ou téléphone, même si elles ne se réfèrent pas à un projet précis.
Né à Paris, je passe mon enfance et ma jeunesse en banlieue, au Perreux sur Marne (94). Mes études ont été brèves. “Certif” et brevet comme on disait alors. Elles ont permis tout de même de mettre en évidence deux de mes caractéristiques : une nullité crasse dès qu’il y avait des chiffres et disons une certaine aptitude à manier les lettres. Au retour du service militaire (un an et demi en Bavière), je m’oriente vers la publicité à Paris, Nancy et Nantes. Un métier très amusant qui surtout me laissait du temps pour l’écriture. J’avoue m’y être bien amusé jusqu’à la retraite !
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