Dans la mise en scène des rapports complexes qu'entretiennent
ethnologie et littérature, on peut distinguer grossièrement deux attitudes. La
plus courante, où s'illustrent notamment des représentants éminents d'une
certaine anthropologie nord-américaine, insiste sur la nécessité de prendr~
en considération les textes ethnologiques en tant que textes littéraires. A
l'appui de cette tendance, je citerai simplement un court passage d'un
ouvrage de Clifford Geertz, Ici et là-bas.'
"L'aptitude des anthropologues à nous persuader de
prendre au sérieux ce qu'ils disent tient moins à l'apparence
empirique et à l'élégance conceptuelle de leurs textes qu'à la
capacité à nous convaincre que