Nous sommes en février 2003, presque quatre mois après la mort de
Pierre Fédida. C'est depuis la Savoie, dans un hôpital d'Albertville que
j'écris ce bref hommage à son intention. L'une de mes petites filles a eu
un accident de ski, une collision avec une balise en fer située sur la piste.
Rien de grave. Toutefois, la brièveté de l'accident et l'hospitalisation en
urgence me remettent en mémoire la soudaineté de la disparition de
Pierre Fédida, après le court message d'alerte que me laissa Mareike
Wolf-Fédida le jour du transfert de Pierre à l'Hôpital Necker