Si, selon l'adage, "une politique ne se juge par sur ses
intentions mais sur ses résultats", alors le partenariat
euro-méditerranéen apparait pour ce qu'il est, un vaste
thédtre d'ombres ou, comme on le dit sur l'autre rive, un
moussem, une fête rituelle.
Des discours, des rencontres, des séminaires et des
colloques, des déclarations aussi nombreuses que généreuses,
et en fin de compte, cinq ans après la Conférence
de Barcelone, rien, ou pas grand-chose. Un dialogue de
façade qui, comme le dialogue euro