Au début des années 70, toutes les mers du monde étaient encore
considérées comme des dépotoirs. La Méditerranée n'échappait pas à
ces pratiques déplorables. Mais leurs conséquences y étaient d'autant
plus notables qu'il s'agit d'une mer à faibles marées, à forte fréquentation
touristique, soumise à un considérable trafic maritime, notamment
pétrolier. Les baigneurs se plaignaient de plus en plus du
goudron rencontré sur les plages. Le Commandant Cousteau montrait
les multiples atteintes à la vie marine et des mesures effectuées par
son équipe révélaient même une haute teneur en mercure