Il y a, entre la question du symptôme et celle de la contrainte,
un rapport essentiel: le symptôme peut être défini comme une
contrainte discursive. Cet aspect de contrainte discursive peut
apparaître selon des "formes" diverses - qui vont depuis "ça
me prend la tête", jusqu'à ce que Lacan amène à considérer
concernant la psychose: que "l'impossibilité éprouvée du
discours pulvérulent est le cheval de Troie par où rentre dans la
cité du discours le maître qu'y est le psychotique"1.
L'argumentation et le trajet qui suivent exposent notamment
les hypothèses qui font le fil de mon travail actuel concernant
cette question du symptôme. Toutefois, cette question du
symptôme implique ici avec elle celle de l'acte analytique -
d'abord par ceci, Justement, qu'on peut sans doute attendre de
l'analyse que l'aspect de contrainte du symptôme se trouve
allégé. Mais aussi, plus généralement, parce