La contrainte compulsionnelle, la Zw a n g freudienne est
ressentie comme irrationnelle, incompréhensible, aliénante.
Celui qui la subit en est l'objet, et non le sujet. Il lutte contre elle,
et il est souvent vaincu. La force qui le contraint ne peut être
dite acéphale, car elle s'exerce toujours dans la même direction
et selon ce qui apparaît comme un principe, malgré son
absurdité. D'autre part, elle n'est pas personnalisée et ne peut
donc pas se constituer en pôle transférentiel: il est bien rare
qu'elle puisse être renvoyée, sinon de façon subsidiaire, à une
injonction parentale. Enfin, cette contrainte n'est pas la
compulsion de répétition dans son sens destinaI, car elle n'est
pas perçue comme venant de l'extérieur; de plus, elle est
consciente, et ses effets ne paraissent pas décisifs, en première
analyse, sur la trajectoire singulière d'une existence. Cependant
toutes les contraintes, même celles q