Remarques préliminaires
Depuis les travaux de Thomas Childers sur Languages
of Liberalisn1. Liberal Political Discourse in the Weimar
Republic (1990)1, qui portent sur le discours libéral sous la
République de Weimar, il est devenu difficile de ne pas tenir
compte du fait que la volonté d'établir un discours politique
nouveau amène, au cours des années vingt et trente, beaucoup
de mouvements politiques sur un tell-ain linguistique "far
more congenial to conservatism or even fascist politics than
their own". Les analyses de Childers relèvent
méthodologiquement d'une approche que l'on associe au
linguistic turn. Certains y trouveront des relents d'historicisme
ou de relativisme. L'avantage indéniable de cette approche est
néanmoins qu'elle donne la mesure