En quoi et en quel sens la psychologie et la
psychanalyse peuvent-elles être conviées à une réflexion sur
l'apolitisme?
Faut-il leur supposer une compétence à en dévoiler les
ressorts conscients et inconscients et s'engouffrer alors dans
une soi-disant psychologie ou psychanalyse de l'apolitisme ?
Faut-il à l'inverse considérer ces disciplines sans méconnaître
leur dimension de pratique sociale et se demander en quoi
elles peuvent ou non se trouver au service de l' apolitisme ?
La complexité, l'ambiguïté actuelles des pratiques
psychologiques dans notre société, le foisonnement de lieux
nouveaux où elles sont censées s'exercer, la médiatisation et
la vulgarisation dont psychologie