Au lendemain de la première guerre mondiale se diffuse
au sein du monde des anciens combattants une idéologie du
refus de la politique alimentée par la nostalgie de la fraternité
du front. Elle favorise le développement de courants qui se
veulent d'autant plus nationaux qu'ils se situeraient au-dessus
de la politique. Ces courants entraînent le monde combattant
dans un antiparlementarisme dont un des moments forts sont
les émeutes de la place de la Concorde le 6 février 1934.
Les "Croix de feu" ont été le courant le plus
dynamique de cet antiparlementarisme ancien