Condamnés pour homicide volontaire sur la personne de
leur partenaire homosexuel respectif de 20 ans leur
aîné, Max et Vincent posent, chacun dans leur histoire, avec 10
ans de distance, la question de la place du père dans des affaires
qui revêtent volontiers, pour le psychologue expert, la parure du
parricide. Ces jeunes gens, à l'itinéraire pratiquement
superposable, ont en commun un lourd "abandonnisme" et une
quête éperdue d'amour paternel qu'ils ont peut-être eu l'illusion
de trouver dans la relation entretenue avec leur future victime,
tuée de manière explosive, après un long processus de
mûrissement. En posant l'hypothèse du parricide, leur acte
n'exclut pas le meurtre de leur éventuel initiateur pédophile dont
la silhouette se profile derrière celle de