AU XVIIe SIÈCLE, avec le développement de l'absolutisme et
la montée en puissance d'un État central qui cherche à
renforcer son pouvoir, dans un contexte de crises religieuses et
politiques, le droit des peines connaît certaines évolutions1. En
particulier, on voit la compensation par le châtiment progressivement
remplacer le rachat des crimes, davantage caractéristique
des justices seigneuriales. En effet, l'affirmation du pouvoir
étatique va engendrer la mise en place d'un véritable arsenal
pénal, garant de la justice