Cet article explore le sacré hors religions dans le domaine de l'
"existentiel", c'est-à-dire celui de la "vie personnelle", de la
mort, de la sexualité, de la souffrance, des âges de la vie, de la
procréation. Ce domaine devient de plus en plus socialement
important sous les effets conjugués du développement de
l'individualisme et de la perte du monopole des religions instituées
quant à la prise en charge et la mise en sens de ces questions
existentielles. On y repère d'évidence de l'hybridité, des
bricolages, entre religion et psychologie.