De Tampere à Séville, nous avons entamé une crise en spirale de la
représentation politique allant des espoirs des ONG dans Tampere aux
désillusions de Laeken et Séville, en passant par la colère de l'après-
Gênes. Cette crise engendre une légitimité toujours plus chancelante
de l'Union ainsi qu'une délégitimation forte des décisions des
sommets du G8. Mais cela semble paradoxalement renforcer la
détermination des divers gouvernants à imposer leurs vues sur la
sécurité et l'ordre mondial. Dès lors, la période contemporaine est
riche d'événements divers scandés par les noms de villes des
sommets, Tampere, Québec, Nice, Goteborg, Gênes, Laeken,
Séville... et une date le Il septembre, qui n'ont quasiment rien en
commun en termes institutionnels