Les travaux sur la presse quotidienne nationale française prennent le
plus souvent comme objet détude les journaux dits de qualité (Le Figaro,
Libération ou Le Monde) et curieusement négligent, voire ignorent les
représentants de la presse dite populaire. Sans doute faut-il voir dans cet
oubli le signe dune certaine condescendance académique à légard dune
presse perçue comme peu légitime, parce que supposée ne sadresser quà un
lectorat avide de sport, de faits divers et de potins en tous genres. Les clichés
ont visiblement la vie dure : il suffit pour sen convaincre de lire
attentivement un journal tel que Le Parisien pour se rendre compte que la
réalité est tout autre. On y trouve