Depuis au moins deux décennies, une bien curieuse transhumance fait
défiler nombre de psychomotriciens: ceux-ci entreprennent des études de
psychologie clinique et, leur diplôme en poche, délaissent - plus ou moins
rapidement mais invariablement - leur premier métier pour celui de
psychologue clinicien.
En 1994, ce trajet n'avait jamais encore, à ma connaissance, fait
l'objet d'une étude approfondie. Pour ma part, j'avais été confronté de deux
manières aux interrogations qu'il peut susciter: personnellement, puisque ce
parcours fut le mien2; collectivement, au fil d'une aventure associative -
celle du CERPP,fondé par des psychomotriciens également psychologues ou
en voie de le devenir, et dont l'objet de travail fut d'emblée constitué par des
questions transversales à J'égard des ftontières corporatives et disciplinairesJ.
C'est donc fort bien