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LA PROTECTION DE LA NATURE ET DE L'AGRICULTURE : UNE CONCILIATION PARFOIS DIFFICILE MAIS NÉCESSAIRE

Cet article est un extrait du livre suivant :
Agriculture et sécurité environnementale


Date de publication : décembre 2010
Version numérique* :
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Il est inévitable que des mesures de protection ou de gestion de la nature, et
notamment de certaines espèces animales, soient la source de dommages aux
cultures et aux forêts. Il s'avère parfois difficile de concilier la préservation des
espèces et de la biodiversité avec la préservation des intérêts légitimes des
agriculteurs et des forestiers. La difficulté de l'exercice apparaît périodiquement
dans les médias au travers de la relation de conflits parfois violents entre écologistes,
agriculteurs, élus locaux et pouvoirs publics, autour notamment de la réintroduction
de "prédateurs" comme le loup ou l'ours.
La clé de cet équilibre repose en amont sur des efforts d'information et la mise
en place de mesures d'aménagement (aides publiques pour la réalisation d'enclos, la
fourniture de chiens, l'aide au gardiennage des troupeaux) lors de la réintroduction
des grands prédateurs et, en aval, sur l'indemnisation des dégâts causés, que ce soit
par le grand gibier ou les espèces protégées, dont nous verrons qu'elle n'est pas
encore totalement assurée.
En effet, plusieurs systèmes d'indemnisation coexistent : un système légal
spécifique (les grands gibiers), des systèmes amiables (loups, ours, lynx) et le
régime de droit commun

     
  • ISBN : 978-2-296-13591-8 • décembre 2010 • 9 pages
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