Dans une nouvelle traduction de Jean-Michel Déprats,
çette édition présentée et annotée par Gisèle Venet offre un
confort de lecture, une proximité très agréable. On oublie
que même les Anglais ont perdu cette connivence
linguistique et métaphorique avec Shakespeare du fait d'une
langue qui n'est plus référencée à l'époque élisabéthaine, au
théâtre du Globe ni directement claire dans les allusions, les
énigmes, les quiproquos et les à-peu-près de l'époque. A
fortiori pour le français, encore que nous disposions aussi
historiquement d'outils que cette édition fonctionnalise. Elle
nous invite à mieux