Une vague de travaux de recherche et de rapports a émergé dans les années 1980-90 et mis l'accent sur l'importance du facteur environnemental dans les mouvements migratoires1. Qualifiées de "maximaliste" par Suhrke, ces
publications sont fortement marquées par une perspective sécuritaire et portées par la volonté de mettre à l'agenda de manière urgente les préoccupations environnementalistes.