Dans le Coran, la sexualité n'a aucun caractère honteux mais elle doit s'accomplir dans le mariage, vivement recommandé ; à défaut, c'est la chasteté qui doit s'imposer. Le plaisir est reconnu. De très nombreux versets portent sur l'organisation sociale de la sexualité, donc sur celle de la famille : mariage, séparation, accueil et protection des orphelins, alors nombreux, (thèmes qui reviennent très fréquemment), héritage, adultère, etc. Les sourates III (La Vache) et IV (Les Femmes) y consacrent de très nombreux versets, même si on retrouve les injonctions divines sur ce sujet à travers tout le texte. Les déviances (fornication, homosexualité masculine, adultère, inceste, prostitution) sont sévèrement condamnées ; parfois des châtiments sont prévus. L'amour, au sens contemporain et occidental du terme, est étranger au Coran. Le sentiment évoqué est celui de la créature envers Dieu.