Longtemps, j'ai hésité à embarquer dans le projet de Catherine sur
les histoires de vie avec les animaux. Je n'ai jamais douté de sa
pertinence intrinsèque. Mais ce projet rencontrait en moi une
résistance inconsciente. La plus claire était sans doute la crainte de
ne pas dépasser une sensiblerie mondaine de salon ou, au contraire,
une thématique zoologique infinie. Mais actuellement la question
animale monte, sous de multiples formes plus ou moins radicales,
pour prendre en compte, dans toute leur ampleur, les problèmes
écologiques contemporains.