AVANT-PROPOS
Le 17 mars 2009, après que le président Ravalomanana ait démissionné en faveur d'un Directoire militaire, lequel s'est désisté en faveur d'Andry Rajoelina, la tenue rapide d'élections générales avait été promise. Elles devaient permettre la création d'un État de droit, renouveler une classe politique corrompue et détestée par les citoyens, et façonner un nouveau paysage politique, Il aura fallu quatre ans et demi pour tenir des élections, chacun s'étant évertué à faire durer la Transition. Sous prétexte d'inclusivité et de consensualité, la prétendue communauté internationale a d'abord politiquement ressuscité les anciens chefs d'État déconsidérés Ratsiraka et Zafy... avant de se raviser et d'interdire les candidatures de Rajoelina, Ravalomanana Lalao et Ratsiraka.