Le mot "frontière" a toujours fait rêver l'homme. Les limites autorisées, la découverte de l'inconnu, le dépassement de soi, le besoin de lumière ont toujours été un moteur puissant du passage de l'ignorance à l'instruction. A quoi ou à qui devons-nous ce besoin d'aller vers l'inconnu et vers l'imprévisible à jamais à conquérir (Debru, 1998) ? Est-ce inscrit dans une évolution des espèces (Cohen, 1984), dans des gènes culturels (Cavalli-Sforza et Feldman, 1981), dans nos gènes biologiques (Durham, 1992) ou dans l'évolution de nos idées ?