Cet article pose la question de la transmission chez les pères occidentaux à partir d'une interrogation intuitive, issue de nos propres pratiques20 : si les soins quotidiens demeurent principalement l'apanage des mères alors que la place croissante occupée par l'école dans l'imaginaire et la réalité sociale tend à en faire le principal lieu de transmission des savoirs, sinon des valeurs, quelle place reste-t-il aux pères, dans une telle configuration, pour se sentir acteurs de transmission ?