Olivier Douville : La raison pour laquelle j'ai proposé cet échange, que je vous remercie l’un et l’autre d'avoir accepté, est la suivante : il me semble exister un décalage conceptuel et pratique entre l'attachement que nombre de cliniciens, de psychologues de l’interculturel, et de travailleurs sociaux portent aux notions d'ethnie, de culture, ou même de sous-culture, et le sort contemporain qu'une bonne part de la recherche en anthropologie ou en ethnographie (nous distinguerons les termes) réserve à ces notions.