La profession qu'exercent la majorité des immigrées sénégalaises en Amérique du Nord est celle de tresseuse de cheveux, un secteur dans lequel les hommes s'engagent également comme directeurs de salons de coiffure. Au Sénégal, cette profession est "traditionnellement" réservée à des femmes appartenant à des corporations artisanales endogames (des "castes"). Dans
la diaspora, elle est prisée et valorisée, et attire les Sénégalais des deux sexes quels que soient leur ethnie ou leur statut social. Se fondant sur l'expérience des tresseuses sénégalaises à Anderson (Californie du Sud), Atlanta, New York et Philadelphie, et sur les rôles que celles-ci exerçaient dans leurs communautés d'origine au Sénégal, cet article explore les questions de "caste",
de genre, de classe, et d'argent, et analyse en quoi l'expérience de ces immigrants aux États-Unis influence leur compréhension "traditionnelle" de ces concepts.
La profession qu'exercent la majorité des immigrées sénégalaises en Amérique du Nord est celle de tresseuse de cheveux, un secteur dans lequel les hommes s'engagent également comme directeurs de salons de coiffure. Au Sénégal, cette profession est "traditionnellement" réservée à des femmes appartenant à des corporations artisanales endogames (des "castes"). Dans
la diaspora, elle est prisée et valorisée, et attire les Sénégalais des deux sexes quels que soient leur ethnie ou leur statut social. Se fondant sur l'expérience des tresseuses sénégalaises à Anderson (Californie du Sud), Atlanta, New York et Philadelphie, et sur les rôles que celles-ci exerçaient dans leurs communautés d'origine au Sénégal, cet article explore les questions de "caste",
de genre, de classe, et d'argent, et analyse en quoi l'expérience de ces immigrants aux États-Unis influence leur compréhension "traditionnelle" de ces concepts.