1. Origine du projet : une envie de questionner les liens avec mon environnement de vie, et la place du végétal dans la ville
En tant que plasticienne, je travaille avec les textures, principalement végétales, glanées lors de déambulations dans les paysages sauvages ou urbains, questionnant ainsi nos liens avec ce qui nous entoure. À force de m'interroger sur le lien tissé avec mon environnement direct, mon lieu de vie, un quartier populaire bruxellois, j'ai eu envie de me mobiliser. J'ai lancé ce projet avec d'autres acteurs de la communauté dans le but de proposer à mes voisins, habitants du quartier, une autre manière d'investir l'espace public, de s'y arrêter, de l'habiter. Notre objectif rejoignait en quelque sorte le thème de ce collectif dans la mesure où il s'agissait de "tenter une articulation entre la ville et l'espace naturel", entre le quartier et le végétal, pour "penser notre manière d'habiter la ville".