Les étudiants des Universités (en général âgés de 18 à 25 ans) ont longtemps été considérés comme une population privilégiée, à l'abri des problèmes de santé et encore préservée des soucis quotidiens de la vie active. C'est pourquoi, contrairement aux moins de 18 ans, les actions mises en place dans le domaine de la Santé Publique en font rarement une priorité et se sont trop peu attachées à une politique de prévention ciblée. Les enquêtes réalisées auprès des étudiants concluent généralement qu'ils sont en bonne santé, même si récemment les signes de détresse psychologique, les addictions et les comportements à risque semblent plus fréquents chez les étudiants que dans la population active de même âge (Di Francesco, 2016 ; Ladner et al., 2016 ; Tavolacci et al., 2013, 2015, 2016).