De nombreuses études ont mis l'accent sur les problèmes de santé des étudiants. Une prévalence élevée de troubles psychiques a été relevée par plusieurs recherches (Kuznetsova, Kuznetsov, Timoshenko, 2008 ; Walsh, Feeney, Hussey, Donnellan, 2010). Ce taux est supérieur au niveau de morbidité psychologique déclaré en population générale (Baykan, Naçar, & Cetinkaya, 2012 ; O'Brien, Mathieson, Leafman, & Rice- Spearman, 2012). Le niveau de détresse psychologique est généralement important, quelles que soient les études ; 36 % des étudiants universitaires en Europe ont signalé des symptômes indiquant une détresse psychologique cliniquement significative (Humphris et al., 2002). Par ailleurs, 82 % ont ressenti au moins une forme de détresse selon une autre étude américaine (Dyrbye et al., 2011). En France, 40 % des filles et 26,5 % des garçons ont un score élevé de détresse psychologique (Spitz, Costantini, Baumann, 2007) et 60 % des étudiants présentent des seuils significatifs (Strenna, Chahraoui, & Vinay, 2009).