La Justice, en tant qu'institution, doit permettre à chaque citoyen·ne de connaître ses droits, d'avoir accès au droit. Elle doit également permettre à chacun·e l'accès à ses prestations et services (conseil, accompagnement, représentation, etc.), ainsi que de pouvoir les comprendre. Que se passe-t-il lorsqu'une partie de la population n'y a pas accès, car ne peut pas - ou a du mal à - identifier ses droits, comprendre les procédures, appréhender le fonctionnement d'une institution complexe ? Droit Pluriel, association qui milite pour que soit facilité l'accès à la justice des personnes en situation de handicap, porte cette question. Elle met en avant le fait qu'une personne malvoyante peine à suivre un procès ; qu'une personne dyslexique rencontre plus de difficultés à comprendre un acte écrit ; qu'une personne sourde a besoin d'un interprète "gesticulant" à côté du juge ou de l'avocat pour pouvoir avoir accès au droit, à ses droits.