Partir du terrain de la recherche implique une matérialité, un réel du terrain, celui du clinicien : déplacement, mouvement, le chercheur ne fait que cela dans la tentative d'élaborer une théorie qui rende compte de sa clinique, au prix de se libérer de quelques préjugés. Il est bien ici question de terrain, dans l'axe 2 de notre colloque. Partir du terrain de la recherche implique une matérialité, un réel du terrain : ne reste plus qu'à s'entendre sur la question de terrain et, c'est déjà annoncé dans l'argument de la journée : "La notion de terrain implique conjointement la notion de déplacement intellectuel et culturel". "Déplacement", c'est un mot encore sur lequel nous allons nous appuyer. Déplacement, mouvement ; mais bien entendu, le chercheur ne fait que cela, s'il n'y avait quelques préjugés dont il faudrait nous libérer.