Aux franges linguistique et culturelle de la poésie de langue anglaise, la vie et l’oeuvre du poète irlandais Michael Hartnett méritent, à n'en pas douter, une attention plus soutenue que celle que lui valurent certains aspects régionalistes de sa carrière. Bien que sa langue fût l’irlandais, Hartnett a choisi, mais à son corps défendant, d’écrire dans la langue de l’Empire, dans cet anglais qui pour lui était “ la langue idéale pour vendre les cochons ”.