Dire non au Chili de Pinochet et rester debout, tenir tête. En un mot, résister. Après le choc du coup d'État qui, le 11 septembre 1973, renversa le président Salvador Allende et sema la terreur dans tout le pays, les Chiliens durent faire face à une situation politique qui, pour beaucoup, était inacceptable. Ces circonstances d'une extrême violence mirent en danger les partisans de l'Unité populaire et les progressistes de tout bord attachés à la longue tradition démocratique chilienne ; elles engendrèrent de nouvelles relations d'adversité et des conduites oppositionnelles qui s'installèrent dans le temps