Lise Sabourin a montré, dans une étude d'une grande perspicacité,comment L. S. Senghor s'est saisi de l' "élégie", et en particulier dans le recueil de sa maturité, les Elégies majeures (1978), recueil accompagné de lithographies de six peintres ou graveurs cosmopolites et amis. Il s'y est servi de l'élégie pour "pratiquer une gamme de sentiments idées beaucoup plus vaste". Elle attire aussi l'attention sur le fait que l' "élégie" est déjà en soi "un genre fort difficile à définir, car si le genre a pu connaître chez les Anciens une certaine codification, elle tenait déjà plus au rythme et au ton élégiaques qu'à une catégorisation formelle"