La réalité congolaise est en tout point paroxysmique. Si ce pays regorge de richesses naturelles de qualité, il échoue pourtant à convertir l'exploitation de ses immenses ressources en facteur de paix, de croissance et de prospérité partagée. Il est vrai qu'avec 45 % de l'ensemble de la forêt tropicale africaine, sept millions d'hectares de terres arables, le fleuve Congo, qui possède le débit le plus régulier et le plus puissant du monde après l'Amazone, des réserves immenses et encore peu exploitées de bauxite, de cuivre, de cobalt, de charbon, de diamant, de coltan (colombo-tantalite), d'étain, de fer, d'or, d'uranium, de cassitérite, de manganèse, etc., ce pays est un incroyable réservoir de ressources naturelles.