En Birmanie, la pratique du bouddhisme et l’idéologie du don engendrent une masse de donations destinées à la religion, à ses représentants et aux associations qui gravitent autour d’elle. Au plan économique, l’argent du bouddhisme alimente constamment un puissant flux dont la circulation irrigue de nombreux secteurs de l’économie nationale. Mais une partie de cette masse monétaire est contrôlée par le régime militaire qui l’utilise pour financer des activités religieuses qui lui permettent d’assurer son pouvoir sur la population de l’Union.
