" L’imagination est maintenant au coeur de toutes les formes d’action, elle est en soi un fait social et l’élément-clé de l’ordre mondial globalisé " Appadurai, 1998.
La globalisation ( mondialisation ) préoccupe depuis presque trente ans les chercheurs en sciences sociales et humaines. Pourtant aucune définition satisfaisante n’existe réellement. Dans les discours scientifiques, politiques et publics, la globalisation est réifiée, on en fait une chose contre laquelle on peut et même on doit agir. Dans ce texte je considère plutôt la globalisation comme un point de départ à l’analyse. Je pose qu’elle établit un rapport dialectique entre le local et le global, et donc que le local peut être considéré comme une interface " glocale ". Je me penche sur deux processus sous-jacents : la production d’images et la formation de l’identité. Mon analyse porte sur le cas du bosquet sacré de Malshegu au Nord du Ghana qui a fait l’objet d’un projet aidé par l’UNESCO dans le cadre du programme " L’Homme et la biosphère ".