Pour étudier la question de l'effet spéculaire dans les récits de voyage, nous sommes forcés de revenir sur l'interrogation qui sous-tend la nature de l'aventure en tant qu'événement humain : l'aventure est-elle un départ vers l'autre ou un retour sur soi ? A-t-elle un commencement et une fin ? A-t-elle un avant et un après ? Ou est-elle uniquement un commencement sans fin et peut-être aussi sans début ? Un infini ou un cercle vicieux et absurde ?