Si entre 1990 et 2010, les Etats africains étaient fortement dépendants de l'aide financière extérieure pour organiser leurs élections, il s'observe actuellement une progression dans le financement global ou partiel des élections par ceux-ci. Cette dynamique d'autoprise en charge électorale semble aller dans le sens de contrer l'ingérence extérieure. Cependant, les élections sont couteuses, car, outre qu'elles pèsent lourdement sur le Budget des investissements, elles conduisent par l'excessivité des coûts à une remise en cause de la démocratie suite aux reports des élections.