Il est devenu assez habituel de considérer que les relations entre chercheurs et praticiens - et plus particulièrement peut-être dans le domaine des interventions socio-éducatives2 - ne sont jamais des plus aisées, a fortiori lorsque les premiers centrent leurs investigations sur les pratiques des seconds. Outre le reproche fréquemment justifié de « psycho-pompage » adressé aux chercheurs, on comprend l’irritation suscitée à la lecture d’articles ou d’ouvrages rendant compte, parfois de façon désobligeante, des pratiques développées par les professionnels.