Je voudrais faire une série de remarques autour du thème du séminaire au cours duquel j'ai été amené à écrire cette contribution : "Se droguer pour le plaisir".
Se droguer pour le plaisir ?
Ce titre m'a rappelé le temps où je participais, à l'EHESS, à un séminaire d'épistémologie sociale dont une des questions concernait ce qu'on appelle le "syllogisme pratique" - soit un syllogisme dont la majeure est un énoncé et la conclusion une action. Ce qui pose, comme on s'en doute, beaucoup de problèmes philosophiques. Si on applique le modèle à la question du séminaire, on aurait quelque chose du genre : les drogues font plaisir, or j'ai envie de me faire plaisir, donc je me drogue.