Nous avons construit nos dispositifs au tour de trois axes d'intervention, c'est-à-dire, des activités de formation, des cours de langues et des cours de couture. Au fil des ans, nous nous sommes spécialisés dans les cours de langues pour des femmes qui sont peu ou pas scolarisées. C'est vrai que pendant le colloque nous avons entendu parler de parcours dans le milieu académique, mais nous nous trouvons vraiment dans un autre type de problématique où la question du rapport au savoir se pose, où la question du droit à l'apprentissage se pose. Non seulement apprendre la langue mais aussi se demander si moi en tant que femme ai-je le droit d'apprendre ? Nous avons des activités de socialisation : des moments de rencontre, des activités ponctuelles, des sorties avec toujours l'idée de pouvoir leur donner des outils consensuels à l'environnement dans lesquels ces femmes sont appelées à vivre.