Entre l'époque postcoloniale et aujourd'hui, au moins un tiers de la production littéraire judéo-maghrébine, écrite en langue française, est rédigé par des femmes1. Contrairement à leurs homologues masculins dont l'écriture est plutôt marquée par la nostalgie du passé, l'écriture de ces femmes a nettement tendance à être critique, voire acerbe quand il s'agit de décrire leur passé dans les communautés juives d'Afrique du nord. Sous leur plume, l'accent est mis sur le rapport de domination entre hommes/femmes ou entre parents/enfants.