Loin des analyses et des études scientifiques fort utiles au demeurant, la littérature dit autre chose de la femme qui migre. Il semble pertinent de se demander dans quelle mesure la littérature a les moyens de donner la parole à la femme migrante sans exhiber cette figure de victime qui contribue à une visibilité parfois stigmatisante de l'exilée qui oublie la singularité de chaque parcours, la force de l'acte de migration et la digestion intime de la rencontre culturelle avec le pays d'accueil.