En 1997, à la sortie de son premier film, La Vie de Jésus, le journal Libération1 brossait un premier portrait de Bruno Dumont, d'où il ressortait que la préoccupation majeure du cinéaste est le souci de la "vérité de l'homme". Dans les années suivantes, après que plusieurs films eurent reçu les honneurs de la critique et du public, Philippe Tancelin, Stéphane Ors et Valérie Jouve proposèrent un premier ouvrage éponyme sous la forme d'une suite d'entretiens qui permettaient de se faire une idée plus précise de l'oeuvre et du cinéaste. Selon les auteurs, le travail de Dumont véhicule essentiellement une "poétique de la fatalité" :