Il est un temps, celui des ruptures, temps commode, avantageux : l’ennemi est devant la porte, il suffit de l’abattre, et les lendemains qui chantent deviennent le présent des vérités en place. Vient alors le jour où les lendemains déchantent. L’ennemi, c’est soi-même, et de cette déchirure en soi fuit l’existence dans un souffle gémissant. Que faire ? disaient les révolutionnaires. Rien, ou de faux-semblants, corrigent leurs successeurs