Pour qualifier l'importance du Brésil dans l'histoire glorieuse de l'empire lusitanien, Oliveira Marques emploie des termes très forts : le Brésil est le cœur, « l'essence » - essencia en portugais - du Portugal. Suivent, quelques affirmations, - à peine nuancée pour la première, par un « en grande partie » - : l'indépendance, l'appui des grandes puissances, la prospérité, la place dans le concert des nations, - une gradation qui, d'ailleurs, s'insère dans une subtile chronologie qui la justifie - tout cela, le Portugal le doit à un Brésil qui lui est indissolublement attaché pour le meilleur et pour le pire.