Bien des Africains ont accueilli favorablement la colonisation telle que la concevaient le roi Makoko et Pierre Savorgnan de Brazza. Et moins d'un siècle plus tard, quand sonna l'heure des « indépendances », dans leur écrasante majorité, les Africains n'ont pas demandé la décolonisation gaullienne, malgré les nombreux manquements dont la colonisation française s'était rendue coupable vis-à-vis des desseins et engagements de Brazza devant Makoko, des rêves de Faidherbe ou de Soustelle inspirés par Schoelcher.